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l’art japonais.

forte, du procédé qui consiste à dessiner sur le cuivre recouvert d’un vernis, et annonce, qu’il dévoilera ce procédé, dans le volume suivant. Mais ce second volume du Traité du coloris devait être la dernière publication du peintre.

Un second livre, où Hokousaï professe longuement, est le Riakougwa haya shinan, Leçon rapide de dessin abrégé, ouvrage paru en trois volumes, le premier en 1812, le second en 1814, le troisième sans date.

Dans le premier volume, aux croquis assez brutaux, il y a une chose curieuse : que chaque dessin, soit un Darma, soit un scolopendre, il est reproduit dans les contours de sa forme par les lignes courbes de moitiés de circonférences, de quarts de circonférences, et de temps en temps par un carré.

Dans la préface[1], Hokousaï blaguant les anciens, s’exprime ainsi :

Les anciens ont déclaré que la montagne se fait avec la hauteur de dix pieds, les arbres avec la hauteur d’un pied, le cheval avec la hauteur d’un pouce, l’homme avec la grosseur

  1. La préface est de Kiôrian, mais elle est répétée dans le Shoshin Yédéhon, Modèles de dessins pour les commerçants, sous le nom de Hokousaï.