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l’art japonais.

pour une grande série de planches séparées, et cette date de 1839, est non seulement appuyée par la signature Manji, précédemment Hokousaï, mais certifiée par une lettre d’Hokousaï, datée de cette année, où il est question de la commande de cette série faite par l’éditeur Yeijudô, lettre que Hayashi aurait eue entre les mains, au Japon.

Cette série renfermant une suite de paysages en largeur, tirés en couleur, de la même facture que les Trente-six Vues du Fougakou est intitulée : Hiakounin isshu Ouwaga Yétoki, les Cent Poésies expliquées par la nourrice.

Des 100 planches, qui devaient former la collection, 27 seulement ont paru.

1. Poésie de l’empereur Tenti.
La récolte du riz.


2. Poésie de l’impératrice Jitô.
Un bord de rivière l’été, avec lavage de linge.


3. Poésie de Kakinomoto-no-Histomaro.
La nuit, auprès d’un feu allumé, des pêcheurs tirant un filet.


4. Poésie de Yamabé-no Akahito.
Le no 4 manque.