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l’art japonais.

Le premier mois. Deux femmes passant devant un temple, suivies d’un serviteur portant un enfant.

Le dixième mois. Un balayeur tendant un gâteau à un singe, que regarde un enfant.

Une autre suite de dix grandes planches (H. 26, L. 38), représentant des fleurs signées : Hokousaï I-itsou.

Des fleurs violettes. — Des camélias rouges. — Des volubilis. — Des pivoines. — Des chrysanthèmes. — Des fleurs étoilées. — Des iris. — Des hortensia. — Des datura. — Des pavots.

Les Chrysanthèmes, les Iris, et les Pivoines, sous un coup de vent, dans lequel vole un papillon, les ailes retournées : des planches admirables par le style apporté à la fleur, par les Japonais seuls !

Il existe encore une série de dix autres planches de fleurs, d’un format plus petit.

Parmi les planches isolées, citons encore :

Une série de petits paysages, dont il y a neuf planches dans la collection de M. Vever, signées I-itsou, précédemment Hokousaï, d’une perfection d’exécution merveilleuse, et parmi lesquelles la représentation d’une pêche, par une nuit noire étoilée, est un petit chef-d’œuvre.

Une déesse Kwannon, montée sur un élé-