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suite de paysages, donnant dans une planche, pour ainsi dire, la gaîté d’une habitation de femme noble, en ces légères constructions à jour, toutes remplies de branches de cerisier en fleurs dans de grandes potiches, et avec ces galeries courant sur un petit lac.

Vers 1810, c’est dans un grand format, les six impressions des six poètes qui sont :

Onono Komati (une femme de la cour) ;

Ariwara-no Narihira (un seigneur) ;

Sôjô Hénjô (un grand prêtre) ;

Kisén Hosshi (un prêtre) ;

Ohtomo-no Kouronoushi (un lettré noble) ;

Boun-ya-no Yasouhidé (un poète de la bourgeoisie).

Et les contours du corps des six poètes, par une chinoiserie fort à la mode dans ce pays, sont faits avec les lettres de leurs noms, et parmi ces poètes se trouve une Komati d’une très belle couleur, au milieu d’espèces de crêtes de vagues violettes et vertes, courant si joliment dans une de ses poésies.

Vers ce temps c’est une série de personnages, de paysages, d’oiseaux, de poissons tirés en bleu, contenant une dizaine de planches.

Dans les mêmes années, paraît la représen-