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hokousaï.

l’air, se roule à terre, en détachant de terribles ruades.

En 1826 dans Hankon Shirio, les vieux Papiers jetés, deux volumes de Tanéhiko, il existe un curieux fac-similé d’Hokousaï d’après Tori-i Kiyonobou, peintre du xviie siècle, représentant un fameux marchand de caramels de longévité pour les enfants, si populaire, que sa personnalité fut mise au théâtre par le fameux acteur Nakamoura Kitibei.

XXX

De 1800 à 1826, les feuilles séparées, publiées par Hokousaï, sont nombreuses et de toute nature. Un jour c’est une estampe industrielle, un autre jour une estampe de l’art le plus pur.

Dans les années qui suivent 1800, ce sont deux séries de petites bandes, au nombre d’une vingtaine, contenant des sujets variés.

Vers le même temps, une suite d’impressions caricaturales, parmi lesquelles une assez drolatique : un garçon d’un marchand de saké remettant la facture à une bonne qui, prenant la facture pour une lettre d’amour, se sauve, et que