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l’art japonais.

pas exactement tout donner, si vous voulez bien danser, apprenez-le, près d’un maître. Or, si mon rêve ne peut pas faire un vrai danseur, ça fait tout de même un album. Mais au fond, ce que je vous recommande quand vous voudrez danser, c’est de mettre en sûreté le tabako-bon (fumoir) et les bols à thé, car, même en les sauvant, vous aurez toujours dans vos nattes, un dégât bien suffisant.

Et Hokousaï signe : Katsoushika Oyaji (papa Hokousaï).


En 1817, dans un album édité par Yeirakouya Tôshiro d’Owari et intitulé Yéhon Riôshitzu, Album de dessins par deux pinceaux, Hokousaï collabore avec Rikkôsaï de Osaka, — lui se chargeant des personnages, animaux, oiseaux ; — et Rikkosaï dessinant les paysages et les arbres.

Un album, où les personnages disparaissent dans le paysage, mais où peut-être, Hokousaï s’est représenté léchant son pinceau dans la dernière planche.


XXVI

En 1817, pendant un voyage d’Hokousaï à Nagoya, le peintre recevait la commande de