Page:Goncourt - Hokousaï, 1896.djvu/139

Cette page a été validée par deux contributeurs.
115
hokousaï.

Bakin, il entra dans la pensée du peintre de publier des volumes de dessins, se passant du texte d’un littérateur, et d’une vente égale à un volume, où avait associé à son nom, le nom de Bakin.

C’est dans cette disposition d’esprit, qu’à quelques années de là, prit naissance la Mangwa, dans des circonstances jusqu’ici tout à fait inconnues, et que nous révèle la préface de Hanshû, en tête du premier volume, et que j’ai eu l’idée de faire traduire par Hayashi : « Hokousaï, le peintre d’un talent si extraordinaire, dit Hanshû, après avoir voyagé dans l’Ouest, s’est arrêté dans notre ville (à Nagoya), et là, il a fait connaissance avec notre ami Bokousén, s’est amusé à s’entretenir du dessin avec lui, et dans ces conversations, a dessiné plus de trois cents compositions. Or, nous avons voulu que ces leçons profitassent à tous ceux qui apprennent le dessin, et il a été décidé d’imprimer ces dessins en un volume, et quand nous avons demandé à Hokousaï, quel titre il fallait donner au volume il a dit tout simplement : Mangwa, que nous avons couronné de son nom,

Hokousaï Mangwa,


dont la traduction littérale est Man : au gré de