monstre du prêtre Raïgô, un rat qui, comparé à l’homme monté sur lui, est de la grandeur d’un éléphant.
Mais il se trouve que l’homme protégé par les rats, a un adversaire protégé par les chats, un homme, dans la famille duquel on a trouvé, en creusant la terre, un chat en or.
Des voleurs ont dérobé le chat en or, et la recherche de ce chat porte-bonheur par les anciens possesseurs, tombés dans la misère et la détresse, recherche mêlée à l’action d’une femme méchante nommée Karaïto, mêlée à l’organisation d’un complot, et à quelques tueries, met mille incidents, mille complications dans ce roman, où apparaît, çà et là, l’élégante figure de Masago, la maîtresse de Yoritomo.
Au dénouement, sur l’ouverture d’un panier,
où se retrouve le chat d’or, tous les rats
prennent la fuite, et le prêtre Raïgô, qui s’était
engagé à tuer Yoritomo, se contente d’un assassinat
allégorique, en perçant de son sabre le
manteau du prince, qui l’a gracié ; et dans ces
circonstances, l’homme du chat, réduit à ne
pouvoir mettre à mort l’homme des rats, perce
également de son sabre le casque de ce dernier.
En 1808, Hokousaï publie l’illustration de