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fougueuse volonté, au lieu des fatigantes exigences, du rigou reux devoir, s’abandonner est une jouissance. Ame du monder viens nous pénétrer ! Et la noble fonction de nos forces sera de lutter nous-mêmes avec l’esprit de l’uni vers. De bons génies, qui nous aiment, nous conduisent douce m ent, instituteurs sublimes, vers Celui qui crée et créa tout. Et, pour transformer la création, afin qu’elle ne s&retranche pas dans l’im m obilité, opère l’action éternelle vivante. Ce qui n’était pas veut maintenant prendre l’être comme purs soleils, comme terres colorées, et ne doit jamais rester en repos. il faut qu’il se meuve, qu’il agisse en créant, qu’il se forme d’abord, puis se transforme ; s’il semble se reposer un moment, ce n’est qu’une apparence. L’essence éternelle se meut sans cesse en toutes choses, car tout doit tomber dans le néant, s’il veut persister dans l’être.


Testament.

Aucun être ne peut tomber dans le néant ; l’essence éternelle ne cesse de se mouvoir en tous ; attachez-vous à la substance avec bonheur. La substance est impérissable, car des lois conservent les trésors vivants dont lunivers a fait sa parure.

La vérité était trouvée depuis longtemps ; elle a réuni les nobles esprits ; l’antique vérité, sachez la saisir. Fils de la terre, rendez grâce au sage qui lui apprit à circuler autour du soleil, et prescrivit à sa sœur la route qu’elle doit suivre.

Et maintenant portez votre vue au dedans de vous-mêmes : vous y trouverez le centre dont aucun esprit ne saurait douter. Vous n’y manquerez pas de règle, car la conscience indépendante est un soleil pour votre jour moral.

Vous devez ensuite vous fier aux sens ; leurs impressions ne sont jamais fausses, si votre raison vous tient éveillé. D’un vif regard, observez avec joie, et marchez avec fermeté comme avec souplesse, à travers les campagnes de la terre féconde.

Usez modérément de l’abondance ; que la raison soit partout présente, quand la vie jouit de la vie ; ainsi le passé est stable, l’avenir est déjà vivant, le moment est l’éternité.

Et, si vous avez enfin réussi à vous persuader pleinement que ce qui est fécond est seul véritable, vous sondez la provi-