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nées et plein de gloire. On était aux premiers jours du printemps ; les rideaux de sa fenêtre interceptaient la lumière et attristaient le poëte ; il les fit écarter : « De la lumière ! encore plus de lumière ! » Tels furent les derniers cris de l’homme qui avait toujours cherché à mieux voir et à mieux comprendre, dont l’intelligence sympathique, avide, dominant la passion, s’était toujours efforcée de connaître le monde et de se mettre en harmonie avec la vaste nature. — Parmi les nombreuses éditions des Œuvres de Gœthe, citons celles de Stuttgart, 40 vol. in-8o, avec un supplément en 15 vol. ; de Paris, 1835-37, 4 vol. grand in-8o ; de Stuttgart et Tubingue, 1845-47, 3 vol. grand in-8o. Ses principaux ouvrages ont été plusieurs fois traduits en français : Werther, par Pierre Leroux ; Hermann et Dorothée, par X. Marmier ; Faust, par Gérard de Nerval et H. Blaze de Bury, qui a aussi traduit les Poésies ; Wilhelm Meister, par Toussenel, Mme de Carlowitz, qui a aussi traduit les Affinités électives, les Mémoires, etc. ; le Théâtre a été traduit par X. Marmier, la Correspondance avec Bettina d’Arnim par Séb. Albin, les Œuvres d’histoire naturelle par Marlins. M. Caro a publié, 1867, un livre remarquable sur la Philosophie de Gœthe.


Gérard Labrunie, plus connu sous le nom de Gérard de Nerval, littérateur, né à Paris, 1808-1855, fils d’un officier de l’Empire, débuta, sous la Restauration, par des élégies nationales et par une traduction de Faust, moitié en vers, moitié en prose, que