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70l> ROU juf ma taille ou sus mes bourgesies de lîuise ou sus mes autres plus clercs rentes. 1 1371, Arcli. L 733, 2' liasse, cote M.) Et escbaugerout totes foiz que mestier eu sera value a value eu lor autres borge- sies et on lor autre Ueritage. (1298, l-vre, oh. 12, Arcli. Eure.) Soit eu rentes, bourgisies, forages, jus- iices... {£309, -irch. JJ 41, 1° 106 r».) Sur ce que ledit commandeur l'avoit fuit • iiuvenir et appréhender afiin qu'il payast .111. s, de taille de sa bourgoisie. (1409, Arob. M.M 32, f»24v°.) — ëoDtptnosilé de hourgeois : Par estrc oiseus devient home orgueil- leiis. pareceus et povre Et par boutjoisie il par bobanz chieent aucuns bornes en ilecliuenii'ut de lei:r avoir et en povreté. (Houm. d'Ecast et de Blaqnenie, lîiibi'l. 24402, f" 1 o.) — En bourgeoisie, bourgeoiseinent : .stajolli. qu'il soil manié L'ng UtntiQet ch hûurijcoisif. iGRtBAx. ilist. lie la piiss., ITojT, 0. Paris, i UOL'IIGEIIACE, voir BORGEKASTHE. uoLUGEUiË, borgerie, s. f., bourgeoisie, droit de bourgeoisie ; Ko nous avons mis... fuers de la meuau- die et de la paix et de la justice de Mes eus, lor cors et lor biens et tous lor heri- taiges, kan k'il an ont, fors de banlue de .Mes. En leil manière ke nos ne poons ja- uiajx reclameir ne défendre par nulle jus- tice, por la raixon de la meuandie ne de la borgerie de Mes, ne ne les devons ja- mais panre ne ressouire a manans ne a borjois de Mes. (1287, Pr. (h; l'H. de Metz, III. 231.) Si aucuns vouloit avoir la bonrgerie pour lai raison de la mauaude qu'il uveroit pris a femme, il doit venir requérir en plaine elostre la bourgerie par la justice. (1317, ib., III, 329.) — Droit seigneurial sur les bourgeois d'une ville : Et paieront li bourjois d'or en avant, de douze gerbes, dous por disme et pour ter- raige, et lourrautes et oui buurgeries pour lou droit de Biamont. (1294, Alfr. d'Olleii, •lorze, Arcb. Mos.) Esquellcs bourgeries -Mgr. le duc avoit le quart, .Mgr. de Nassour le quart, et Mgr. de Blanmont, la moitié, pour le terme de la SI Jehan. (1116, Arcb. .Meuse B 1532, f"3.) . BOi-ncET, bourguet, s. m., diniia. de bourg : C'est nne villele en l'crapirf Ooi n'est gaiies du hourget |,ice. IC. riF. .Macuaii. foés.. Itichel. ;)>2I, r ^0i^) Xoins de lieu.v ; Le Bourget, village au- près de Paris et village de la Savoie, sur les bords du lac du Hourget, près d'Ai.- les-Bains ; .Waufcowraef, chef-lieu de canton, Haates-PTén«ies. Il y a à Lausanne une rue Slauborget. Norn propre, Bourget. . Boi'BGET, s. m., chaise ronde ; Hourget, round slool. (CoToa ) iioiRCFfUTTE, s. f., paix publîque : El les forteresses qui seront L-aienies -u conquises, nous et lesdis seigneurs y BOU deveront mettre noz cbastellaius et uoz officiers, et faire bourgfrilte, et chacun pour sa portion , pour y demourer et y estre paisiblement, ainsi comme es autres forteresses situées et assises ou pays de l'empire. (1408, Pr. de VH. de Metz, iv, 633.) BOUKGON, S. m., chef des charretiers : Pour les despens de 12 charretons, a tout 6 chers et "pour le bourgon qui les l'ondiiit, 26 sols 6 deniers. {1318, Prév. de Longwy, Arch. Meuse B 1847, f" 6 v°.) HOIIUGOXNÉ, voir BOUJONNK. BOiitijoNNET, S. m., diniin. de liour- t'ar de l'air viennent les brouecs Les froidures et les gelées Qui vont les bourgonne:- cnisanz. (FalH. (fOv., Ars. dOCU, l" W.) BOURGUEMESTRiE, biirgermeisleri,^. f., oIBce de bourguemestre : Jaquet Aymouot a esteiz deposeiz de son office de la burgermeisteri. (1406. Arcb. Frib.. 1'= Coll. de lois, n" 747, f° 279 v».) BOi'iiGUESPiNE, burguespine, burge es- pine, s. f., épine blanche, nerprun ; Viburnum, burge espine. (Gloss. de Cari , Lille, ap. Scheler, Jahrbiich, ISOii.) Dont bien deust pour vilain signe Porter chapeau de bttrge cspiiit-. (Pasioraht, ras. Brux., f° Si v».) Quant aux bourguespines, dits des grecs rbamuus, on les met au ranc des ronces, et néanmoins ils sont plus blancs et plus touffus de branches. Le bourguespine jette plusieurs fleurs, et produit pmsieurs bran- ches armées d'espines droites, et a les fueilles plus grandes (pie la ronce. (Du Pi- net, Pline, XXIV, 14.) Neprun, burguespine. (.Iun., NomencL, p. 114.) .rbreau appelé noirprun, ou burge es- pine. (R. Est., Dictionariolum.) BOURGUiGXOTE, - Dite, S. ui., casquo fort léger, à l'usage de l'iufanler'e, et par- ticulièrement des piquiers : L'empereur envoya 7 ou 800 hommes, tous ayans casaques de velours, et la bour- guignotte en teste. (Du Bellay, Mém., 1. X, f 332, éd. 1569.) Depuis, quand ces heaulmes ont mieux représenté la teste d'uu homme, ils furent nommez bourguignotes : possible a cause des Bourguignons inventeurs, par les Ita- liens armets, salades ou celâtes. (Fau- CHET, Orig. des cheval, arm., etkér., II, i.) Sui voient encor mille cinq cens chevaux légers et gensdarmes, tous l'armet en teste ou bourguignotte. (Brant., Grands Capit. estraug., l, i, Bibl. elz.) Quelquefois ilz (les arquebusiers) s'ai- doient de la picque, de la bourguignotte et corcellet doré, quand il en estoit besoing. (Id., ib., c. xxxir.) Boi-RGi'iNOT, adj., bourguignon : Et a l'heure qu'où lui avoit bendé les yeux, tourna a parler a Dieu en sa grosse naturelle langue bourguinotle. {C. Chas- tell., Chron. des D. de Bonrn., H. 7, Bu- chon.) Dans le langage de Genève, une Bour- guignote est une paysanne du Jura. BOURJONNÉ, voir BODJO.VNli. BOURL.RDER, V. a., fortifier : Et ont iceulz gens d'armes pour bourlar- der et fortiffier laditte ville (de Lagny; prins et fait prendre en leurs hois qui sont près de la ditte ville jusques a quatre cens chesnes ou environ. (1431, Cart. de Lagny, f" 31, ap. Duc, Bdlcrestare.) . BOL'RLE, s. L, dini. de bourre : De poil et bourle. (1370, Bancon du roi Jean, Arch. KK 10, f» G r».) . BOURLE, voir Boule. BOURLEE, S. f., bourrelet, coiffure de femme : Et avoient de chascun costé, en lieu de bowlees, deux grandes oreilles si larges que quand elles voulaient passer l'huis d'une chambre, il fallait qu'elles se tour- nassent de costé. (Juv. DES Urs., Mém.. p. 534 Michaud.) . BOLRLER, borler, v. a., border, lise- rer : Vestu d'une robbe de rouge velours ligu- res, toute bourlee de grosse perle. (J. Au- BRIO.N, Jouni., 1473, Larchey.) Une robbe de grix velour borlee de perle par le colles et par la faute devant. (Id.. ./ . BOURLER, voir BOULEK. BOURLÊTTE, VOir BOtILETE. BOURLEUR, voir BOLEOR. BOURLOIRE, voir BOULOIRE. BOL'RMATiN, S. fil., pourboirc : Pour .1. bourmatin donné par Pillon, messagier de la ville de Lille envoyé vers la duchesse de Normandie, a .ilii. huis- siers de pallement et a maistre Pierre de Relz et Pierre Aughier, et pour le fierage de seu cheval par pluseurs fois en celi voie, 1 franc. (1363, Lille, ap. La Fons, Gloss. ms., Bibl. Amiens.) BOURN.iL, boni., S. m , ruche, et fig. maison, foyer domestique : Dr est l'occupation de la femme a peu près, ce me semble, comme la besougne a quoy Dieu a voulu que la mère des abeilles travaillast. Et quel est le faict de cette mère, dit ma femme, que vous comparez a ce qu'il faudra que je face'? C'est, luy dis- je, qu'elle ne bouge du bornait. {La Boet., Mesnag. de Xenoph.) BOURN.AL, born., s. m., gâteaa de miel des abeilles, rayon : Trois quarterons de cire des boifias de Madame, (.in 1379, Manusc. du Poiton.) Un bournal et rayon de miel, favns. (R, Est., Pet. Dict. fr.-'lat.) Favus, favi,m. gen., un bounuil, un rayon de miel, un cousteau de cire ayant 'des trous, dedens lesquels les mousches font le miel. (Id., Dictionariolum.) Soit qu'il cueille le miel ou sur l'odorant Um On sur le serpolel, ou sur le romarin : Soit qu'estendant la cire avec grand industrie. Il ohserve partout si bonne synimetrie