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Quar a si grand chose convient moult a penser. (Villeh., 13, Brial.)

Jura sor sainz a bone foi a bien tenir les couveus. (Id, 31, Wailly. )

Toz les engins qui ont mestier a vile prendre. (Id. 76.)

Par quoi fait nos grant ademise,
Boban demoine ne dangier
Quant li convient l’ame a vengier.
Ainçois c’on ait nes sanglouté !
(G. De Coinci, Mir., ms. Soiss., f° 98e.)

Ceste pais et ceste ordenance at li sires Willames crantei en bone foi a tenir et loiament. (Juillet 1234, Cathédr. de Metz, Arch. Moselle.)

Cis nains boçus me cuide vergonder
Qui me desfent a le dame a juer.
(Huon, 6756, A. P.).

Celui qu’elle desirroit a veoir. (Lancelot, ms. Frib., f° 97d.)

La joie que vous desiries tant a avoir. (Artur, ms. Grenoble 378 P 7d )

Jou avoie en pensé a fere une chose prochainement. (Ib., f° 8°.)

Dios est ore moult pius, mais tant mousterra d’ire

A un jour que nus hom ne le, pourroit a dire.

(Un jugem. de N. S., Richel. 25566 f° 74ro)

Et s’aim je miex a languir

Pour vous dame debonaire,

Que vo serviche a guerpir.

(A. DE LA HALLE, Chans., Richel 25566 f° 13re)

Hardie et artificieuse

Et trop a nuire estudieuse

Rose, Vat. Chr 1522, f° 61a)

Cent foz lou vos prernol Dex a multiplier.

(Poigues d’enfer, Brit, Mus. Add. 15606 f" 86b)

Ele ne lor sot a dire uni qui ele estoit. (Aucassin et Nicolette, Nouv. fr. du XIIe s.)

Si ai juré le devant dit chastel a rendre a grant force et a petite vers totes gens. (1262, Carl de Champ., Richel. I. 5993, f° 208b)

Por quoi il a covenu a quereler avesques son cosin. (Ib., f° 79vo)

Teus gens qui oncques ne doterent lor sanc a espandre. (Ib., f° 79ro).

Faz et savoir ai toz ces qui ces presentes lettres verront. (1272, Mirecourt, 3, Arch. Meurthe.)

La femme comme ele doit enfanter si est triste et destroite de l’angoisse qu’ele atend a avoir de son enfant. (MAURICE DE SULLY Serm., Richel. 13314, f° 36rd)

Rendre gracies a Den de la mesaise qu’il 1i soffre a avoir. (ID., ib., f° 44vo.)

Que il ne sofrisent a perilier l’église de Rome (Chron. de S.-Den., ms. Ste-Gen., f° 235d.).

Il nous pria que-noua vosisions faire son message et se monstroit a estre deheties (FROISS. Chron., I, 275, Luce, ms Rome f° 49.)

Li rois desfendi a non ardoir l’abcie. (ID., ib. I, 329, ms Rome.)

Se doubterent de lors corps et de lors biens a perdre (ID., ib., II, 275,ms. Rome, f° 73.) •

Pas ne nous serait pourfitable a chi atendre. (ID., ib., IV, 234, ms. Rome.),

Si desirois ce roi Richard a voir. (ID., ib., IV, 40, Buchon.)

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Il ne nous duit pas a diner

A vostre table.

(Miracles de Notre-Dame, 1, 4, 237, G. Paris.)

O hommes.... qui, pour delicieusement vivre, choisissez a mourir sans honneur’. (AL. CHARTIER, Quadril., éd, 1617.)

— Spécialement, au sens de : pour, comme, en qualité de, à titre de :

Oz mei, pnuele : celui tien ad espos

Qui nos redenst le son sanc precios.

(Alexis, st: XIV° XI° s G. "Paris.)

Une saror avez, a moillier la demant,

(Rou, 2319, Pluquet.

Androgens n’em pot faire el,

Qui le roi sot a si cruel.

(Brut, 4495, Ler. de Lincy.,

Que il l’apeaugent a seignor.

(BEN., D. deNorm., II; 10027. Michel.

Que Lohers fut levez a rei.

(ID. ib., II, 20125)

Pere est Deus apelez et diz

A dreit, kar il a Deu a fiz.

(ID., ib., Il, 23583.)

Icil fu a. rei coronez.

(ID., ib., II, 26145.)

Quant il fu venus en aé

A chevalier l’ont adoubé.

(MARIE, Yvain, 469, Roq.)

S’en ala al roi Phelippe d’Alemaigne qui avoit sa seror a fame. (VILLEH., 70, Wailly.)

Si avoit un frere qui avoit a nom Alexis. (ID., ib.)

Ne me cognoist pais a ioiant amie.

(GUIOT, Chanson, IV, 16, Wolfart.,

Il vos fait tenir a cruel,

(Parlou, 2687, Crapelet).

Par ceste assise me tieng jou a paié des trois cens livrees de terre. (1248, Cart. de Picquigny, Arch. O 19628, f° 52 V°.)

Cil ki s’en plainderoit se tenroit a paiet de son damage. (1261, Arch. Douai, cart. L, f° 29.)

Des ques (deniers) je me tien audit Perrin du tot a paliez. (1279, Ch. des compt, de Dole, A/60 Arbois, Arch. Doubs.)

Nos nos tenons bien a pahiez. (1295, Ch. des compt. de Dole, B/146, Ardt. Doubs.)

Ceste asamblaille n’est mie loé a bone.

(Digest., ms. Montp. II 47, f° 2923.)

Nous tenons pour bien contens et a paiez d’iceluy compte. (1364, Invent. des joyaux de la R. de Bouloigne, Bullet. du Biblioph., XVIII, 1048.)

Esleus et promeus a empereur. (FROISS., Chron, 1, 426, Luce, ms. Valenciennes, f° 67.)

Il ne prénoit point la prison a agreable. (ID., ib., II, 252, ms. Rome, f° 135.)

Ei jones contes se tint de ses excusances asses a contens: (ID., ib., 1V, 255, uns. Rome.)

Il tinrent le .fait a grant et a notable et l’aventure a belle. (ID., ib., IV, 269,- ms. Rome, f° 138.)

Je voy ma cousine, la femme de tel qui me demande bien a femme. (Quinze joyes de mar:. Bibl. elz.)

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Qui fait a mon filz cet honneur

De luy bailler sa fille a femme.

(GODARD, les Desquis, V 5.

Si on la luy vouloit bailler a femme. (AMYOT, Vies, Clinon.)

II.

A employé avec des-mots impliquant idée de repos, ou excluant l’idee de mouvement vers.

— 1.° Indiquant la situation, dans le lieu :

Touz les princes qu’il pot a sa terre trover

(J. BOD., Sax., 13, Michel)

Li dux de Venise ere a ostel, un des plus bials del monde. (VILLEH., 259, Wailly.),

Mes il meisme les va querre

A plain e a bois et a terre.

(Renart, 9013, Méon.)

A la terre entre deux eschames

S’asiet sa qeue entre ses james. (Ib., .9961.)

— 2° A marquant la situation dans le temps :

Chi rex eret a cels dis sovre pagiens.

(Eulalie, 12, Meyer.)

Io t’en muvrai un si [tres] grant contraire
Ki durerat a trestat ton edage.

(Rol.. 311, Müller.)

Qui tanz hans faiz od son grant sens
Fist a sa vie e a son tens.

(Ben., D. de Norm., II, 25278, Michel.)

Ainse que visage demain a soir.

(Id., ib., II, 34696.)


Entre ces affaires, li reis David, a un jur, levad apres meriene. (Rois, I, XIV, 37, Ler. de Lincy.)

Et promistrent que chaste vie Tendroient d’ilec en avant A toz les jors de lor vivant.

(Vie de St Alexi., 78, Rom., I, VIII.)

Car avons encre et parchemin :
Si escrirons a ce matin.

(Couci, 3112, Crapelet.)

Ce conmanda il si a enre
Que passer devoit sans demeure
Deus cardonnaus et autre gent.

(Ib., 7557.)

Tant s’est amors afermee
En mon cuer a long sejor.

(Ib., I)

Car rostre sui et serai a tous dis.

(Ib., XVII.)

Que me partir n’en pourroie a nul jor.

(Ib.)

Les ont ateinz a une eve paser.

(Rol. ms. Châteauroux, f° 65)

Et se hasterent tant de chevachier que il vindrent a soir a l’osté la dame. (Mort Artus, Richel. 24367, f° 15b.)

Guillaume Blanchemain qui tant valut a ces jours. (Men. de Reims, 13, Wailly.)

Ai jor. (Expl. du Cant. des cant., ms, du Mans 173, f° 68re.) .

Tant en ocirent a l’entasser et a l’entrer. (Est. Rogier, Richel. 20125, f° 115a.)

A entrer en l’eglise de S. Thumas, fist li rois de France grant reverense. (Froiss., Chron., VI, 95, Luce.)

Jusques a lendemain a soleil levant. (Id., ib., VI, 158.)