ce que l’on voit suffit pour donner une idée de la splendeur du dôme construit en pur style gothique. Les colonnes de marbre clair aux chapiteaux finement découpés se détachent nettement sur les murs revêtus d’une pierre bleue ; autour des fenêtres en ogive, ce sont des ciselures si fines et si gracieuses que l’on dirait une dentelle ; les rosaces, les fleurons, les trèfles, les guirlandes de feuillage, sont d’une variété et d’une richesse de travail remarquables. La nef principale étant actuellement employée comme atelier, nous ne pûmes y pénétrer, ni nous faire une idée bien nette de l’ensemble de ce splendide édifice. Avant le dentier incendie, la cathédrale avait cinq grandes tours dont l’une s’élevait au-dessus des autres ; on y comptait trois cent soixante colonnes, quarante statues et vingt-cinq autels ; elle mesurait environ cent dix mètres de longueur. La restauration, à laquelle on consacre annuellement une somme de 100,000 couronnes (environ 140,000 francs), sera terminée en 1925.
En sortant du dôme, nous allons voir le cimetière y attenant, qui n’est pas une des moindres curiosités de Trondhjem. Les particularités qui
