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d’État. Au débarcadère, un fourmillement de voyageurs qui descendent et de portiers d’hôtels se précipitant à leur rencontre. « Hôtel Britannia ? » demandons-nous, Voici l’omnibus, et en route ! Cette fois, nous tournons sans regret le dos à l’Atlantique, qui s’est montré si peu gracieux à notre égard !

Trondhjem

En soupant, nous constatâmes que nous avions été dupés par le portier et que nous nous trouvions, non à l’hôtel Britannia, mais à celui d’Angleterre. Le mal n’était pas grand ; britannique ou anglais, gîte et chère nous semblaient bons. Seulement, nous avions indiqué à Berne notre adresse de Trondhjem et nous espérions avoir ici des nouvelles de la maison dont nous étions privés depuis bien des jours. Ce soir-là, nous fûmes naturellement déçus dans notre attente. Notre premier soin, le lendemain, fut de nous rendre à l’hôtel Britannia, où nous trouvâmes non seulement les lettres attendues, mais plusieurs des membres de la Conférence de Kristiania qui revenaient du Cap Nord. Les portiers d’hôtels ne devraient pas se permettre