des maisons norvégiennes, — sur une galerie pratiquée dans la « bonne chambre ». Une lucarne au-dessus du lit me permet de voir le ciel étoilé.
Cette journée passée à Grimsœn est restée parmi mes beaux souvenirs de Norvège. On a dit : voir Naples et mourir. Après avoir appris à connaître un bel intérieur norvégien, une famille hospitalière et tout aimable, je pense avec conviction : voir Grimsœn et y retourner.
Je ne quittai pas l’île sans être munie d’un projet d’itinéraire et de renseignements précieux pour le voyage que nous allions entreprendre dans l’intérieur.
Notre première grande excursion ne nous conduisait cependant pas dans les régions peu habitées dont j’ai parlé plus haut Cette course, offerte par le gouvernement norvégien aux membres de la Conférence interparlementaire, avait pour but le Telemarken, confiée fort pittoresque, mais déjà bien connue des étrangers et en train de devenir un centre de touristes.
Partis le matin de bonne heure en chemin de fer, nous traversons un pays coupé de lacs et de rivières, passons par Tondsberg, — fondée
