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Premier péché

À la dernière page du Journal, d’une écriture peut-être un peu tremblante :

« Maurice, j’ai été votre mascotte, ma fierté vous vaut le vrai bonheur…

« Et moi, les larmes m’ont purifiée, et je deviens bonne.

« Heureux tous deux, soyez-le ! »

La reliure rouge dormit sur ce souhait touchant, mais il dut s’en échapper une senteur douce qui parfuma plus délicieusement encore l’enivrement des deux êtres qui mêlaient leurs cœurs, leurs pensées, leurs vies.