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oliviers du champ de bataille, ils disposaient d’un reste d’ouïe et de regard. Et je peux vous répéter ce que je leur ai dit. Et à l’éventré, dont les prunelles tournaient déjà, j’ai dit : « Eh bien, mon vieux, ça ne va pas si mal que ça… » Et à celui dont la massue avait ouvert en deux le crâne : « Ce que tu peux être laid avec ce nez fendu ! » Et à mon petit écuyer, dont le bras gauche pendait et dont fuyait le dernier sang : « Tu as de la chance de t’en tirer avec le bras gauche… » Et je suis heureux de leur avoir fait boire à chacun une suprême goutte à la gourde de la vie. C’était tout ce qu’ils réclamaient, ils sont morts en la suçant… Et je n’ajouterai pas un mot. Fermez les portes.

La petite Polyxène.

Il est mort aussi, le petit écuyer ?

Hector.

Oui, mon chat. Il est mort. Il a soulevé la main droite. Quelqu’un