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guerre : que, par un concours divin de circonstances, il n’y aura pas un mort et que tous les blessés le seront au bras gauche, excepté les gauchers. Formez vos compagnies !… C’est là le grand mérite des patries, en réunissant les êtres éparpillés, d’avoir remplacé le duel par la guerre. Ah ! que la paix se sent honteuse, elle qui accepte pour la mort les vieillards, les malades, les infirmes, de voir que la guerre n’entend livrer au trépas que des hommes vigoureux, et parvenus au point de santé le plus haut où puissent parvenir des hommes… C’est cela : Mangez, buvez un peu, avant votre départ… Ah ! qu’il est bon à la langue le restant de pâté de lièvre arrosé de vin blanc, entre l’épouse en larmes et les enfants qui sortent du lit un par un, par ordre d’âge, comme ils sont sortis du néant ! Guerre : salut !

Le Trompette. — Voilà Sosie !