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Alcmène. — Prenez-moi dans vos bras.
Jupiter. — Volontiers, petite Alcmène. Tu t’y trouves bien ?
Alcmène. — Oui.
Jupiter. — Oui qui ?
Alcmène. — Oui, Jupiter chéri… Voyez, cela vous semble tout naturel que je vous appelle Jupiter chéri ?
Jupiter. — Tu l’as dit si naturellement.
Alcmène. — Pourquoi justement l’ai-je dit de moi-même ? C’est ce qui m’intrigue. Et cet agrément, cette confiance que ressent pour vous mon corps, d’où viennent-ils ? Je me sens à l’aise avec vous comme si cette aise venait de vous.
Jupiter. — Mais oui, nous nous entendons très bien.
Alcmène. — Non, nous nous entendons mal. Sur beaucoup de points, à commencer par votre création d’ailleurs,