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tite queue de son linge. Et voilà qu’il ose nous reprocher de lui dérober par semaine, une heure de cet enfer !… Mais alors, c’est vrai, il a raison ! Quand cette heure merveilleuse arrive, nous n’y allons pas de main morte !

LE PRÉSIDENT. – Voilà ton ouvrage. Électre. Ce matin encore, elle m’embrassait !

AGATHE. – Je suis jolie et il est laid. Je suis jeune et il est vieux. J’ai de l’esprit et il est bête. J’ai une âme et il n’en a pas. Et c’est lui qui a tout. En tout cas il m’a. Et c’est moi qui n’ai rien. En tout cas, je l’ai. Et jusqu’à ce matin, moi qui donnais tout, c’est moi qui devais paraître comblée. Pourquoi ?… Je lui cire ses chaussures. Pourquoi ?… Je lui brosse ses pellicules. Pourquoi ?… Je lui filtre son café. Pourquoi ? Alors que la vérité serait que je l’empoisonne, que je frotte son col de poix et de cendre. Les souliers encore, je comprends. Je crachais sur eux. Je