et par une résolution plus habile encore qu’énergique, il conjura le danger. Une ligne de vaisseaux et de frégates coulée entre le fort Catherine et le fort Alexandre, ferma la rade aux escadres des puissances alliées.
Les tempêtes que la fin de l’automne déchaîna sur ces mers avec une violence sans exemple ayant créé des vides dans cette digue sous-marine, le général-gouverneur n’hésita pas à faire couler une seconde ligne de bâtiments ; enfin, des hauteurs de Malakoff où ils venaient d’arborer leurs aigles, nos soldats assistèrent au dénouement. La dernière heure de la défense de Sébastopol était sonnée ; l’ordre de la retraite venait d’être donné aux troupes formant la garnison. Pendant que leurs forts minés sautaient en l’air, les Russes dérobaient aux vainqueurs