limoneux plus de cent navires représentant une valeur de trois cent cinquante millions de francs.
Cette submersion n’avait pas été seulement une mesure défensive, elle avait encore été un moyen de conservation pour cette flotte, hors d’état d’offrir le travers aux escadres occidentales. Toutes les mesures de prévoyance furent prises dans ce but : les parties susceptibles d’être détériorées par l’eau de mer, telles que les machines, etc., furent couvertes de couches de brai ou de suif. Aussi, à peine la paix était-elle signée, que le gouvernement russe recevait une quinzaine de propositions lui offrant de raflouer ces navires, ou du moins d’arracher du fond des eaux tout ce qu’ils avaient à leur bord de précieux. Le cabinet de Saint-Pétersbourg accorda sa préférence à la soumission présentée par un jeune ingénieur américain, M. Goffiau, dont les connaissances et la capacité toutes spéciales étaient attestées par les plus éclatants succès.