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chaque bouchée, le misérable était pris de hoquets et d’horribles vomissements de sang.

L’infortuné n’avait aucune colère ; il se bornait à gémir d’une voix triste, lamentable, épuisée :

— Pourquoi suis-je ici ?… Oh ! là là !… Oh ! là là !

Un beau matin, vers trois heures, il mourut, et l’on étendit son corps décharné sur la table d’amphithéâtre.

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Je ne vois plus que des êtres intelligents et paisibles : Sylvis, ancien diplomate, taillé en hercule ; Laudart, un joyeux soldat, capitaine d’infanterie ; Cossonel, qui a peut-être un grain, car il se prétend investi d’un pouvoir occulte et forcé de rester pour accomplir sa mission jusqu’au bout ; Riche-