Page:Gilbert-Lecomte - Mörike ou la Voix de l’amour, paru dans Comœdia, 14 novembre 1942.djvu/10

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Höderlin, Hegel et Schelling, devait mener l’existence des pasteurs protestants des petites villes allemandes. Il se maria tard, sans grand amour, et finit par se séparer de sa femme.

Vraiment, rien de marquant dans cette vie, sinon ce qui se passa en 1823, pendant ses vacances à Ludwigsburg. C’est là que se noua le seul drame de sa vie autour du type le plus mystérieux de femme aimée, de muse sombre, toujours fuyante et inconnue. Cette nocturne apparition, qu’il nomma Peregrina, était en réalité une étrange fille menant une existence errante et atteinte, semble-t-il, de somnambulisme.