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nommés la Grande-Compagnie, 209. Ceux-ci se partagent l’Attique et la Béotie, ibid. Situation présente d’Athènes, 210.
ATTALE, préfet de Rome, élu empereur par les Goths et les Romains, VI, 62. Est dégradé par Alaric 65. Rétabli et dégradé une seconde fois avec ignominie, 110. Est exilé à Lipari, 111.
ATTILA, roi des Huns ; sa figure, son caractère, VI, 244 et suiv. Il découvre l’épée de Mars, 246. Soumet la Scythie et la Germanie, 248. S’empare de la Perse, 251. Attaque l’empire d’Orient, 253. Ravage l’Europe jusqu’à Constantinople, 255. Traité de paix, 265. Reçoit dans son camp les ambassadeurs d’Orient et d’Occident, 272 et suiv. Sa conduite à leur égard, 280. Il réprimande l’empereur Théodose, qui avait voulu le faire assassiner, et lui pardonne, 287. Menace les deux empires et se prépare à envahir la Gaule, 292. Il pénètre et assiège Orléans, 312. Alliance des Romains et des Goths contre lui, 316. Il se retire dans les plaines de la Champagne, 319. Perd la bataille de Châlons, 323. Sa retraite, 326. Il envahit l’Italie, 329 Fait la paix avec les Romains, 338. Sa mort, 342. Destruction de son empire, 345.
AUGUSTE. Le système conçu par sa modération se trouve convenir aux vices et à la lâcheté de ses successeurs, I, 57. La première exception au plan généralement adopté pour le continent fut la conquête de la Bretagne, 58. La seconde exception fut la conquête de la Dacie, 61. Adrien et les deux Antonins s’attachent au système général embrassé par Auguste, 67. Il établit à demeure deux flottes dans les ports de Misène et de Ravenne, 86. Dans la division de la Gaule, il a égard à l’établissement des légions, 89. Lorsqu’il partagea l’Italie en onze région, l’Istrie fut comprise dans le nombre, 91. Sous son règne, les deux tiers de la Numidie avaient pris le nom de Mauritanie césarienne, 103. Il avait coutume de répéter avec Orgueil : « J’ai trouvé ma capitale en briques, et je la laisse en marbre à mes successeurs », 140. Après la victoire d’Actium, le peuple de Rome, triomphant en secret de la chute de l’aristocratie, est séduit par la libéralité d’Auguste, 171. Il montre, par le soin qu’il prend de réformer le sénat, qu’il aspire à être le père de la patrie, 173. Il prononce un discours étudié, où l’ambition est cachée sous le voile du patriotisme, 174. Les sénateurs refusent d’accepter la résignation d’Auguste, 175. Cette comédie fut jouée plusieurs fois pendant sa vie, 176. Il confie son autorité à des lieutenans, 178. Il satisfait, par un sacrifice aisé, la vanité des sénateurs, 180. Il conserve auprès de sa personne une garde nombreuse, même en temps de paix et dans le centre de la capitale, 181. Le sénat lui donne pour sa vie le consulat et la puissance tribunitienne, ibid. Sa politique lui fait ajouter les dignités de grand pontife et de censeur, 185. Il conserve les formes de l’ancienne administration, 186. Il sollicitait