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depuis de longues années ? Vivante, elle n’a pu se défendre des calomnies et des mensonges. (Quelle femme, belle et souriante, n’a point senti peser sur ses épaules un manteau d’infamies ?) Mourante, quelques lambeaux de sa robe blanche restent en des mains pieuses, puis, quand ceux qui ont gardé le goût du miel qui n’est plus, sont partis, rien ne demeure que la pitié distraite des passants…

C’est pourquoi, mon cœur de femme, qui connaît l’œuvre des méchants, veillera aujourd’hui dans la vie misérable