Cette page n’a pas encore été corrigée
Et la force vous manque, et le tint vous pâlit.
HÉCUBE
Souffrez qu'on vous soutienne, et qu'on vous porte au lit : [420]
Orosmane vient.
Aussi bien cet objet que le sort vous présente,
Augmenterait encore cette douleur cuisante :
CASSANDRE
Oui, Madame, fuyons de ces funestes lieux.
ORMÈNE
Hélas ! Je porte au coeur ce qu'on ôte à mes yeux !
Scène II
Troupe de citoyens, Oraosmane, Deux gardes
Un Citoyen
Ils se mettent à genoux.
Seigneur, puisque le sort vous ôte la couronne, [425]
Qu'il abat votre trône, et qu'il nous abandonne,