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miroir uni du fleuve, Le Penven distinguait la frange d’écume blanchissante que soulevait l’étrave. Elle venait droit à eux, d’une ligne qui, selon les prévisions du capitaine, tendait à raser le promontoire, dont la masse d’ombre dissimulait les sampans.

Le canot, coupé en deux, s’abîmait dans les eaux.

À coups amortis, Pi-Tou-Lai maintenait l’avant perpendiculaire à la route que suivrait le canot en passant devant eux, et ce n’était pas trop de toute son habileté pour