protestations, de sa réclamation du consul allemand, de sa révolte, le pauvre sire se vit entouré, bousculé, enlevé et finalement verouillé dans un cachot dont il ne devait sortir que pour être jugé par les tribunaux chinois. Perspective peu rassurante.
À distance respectueuse, le Parigot avait suivi les péripéties de la scène. Il suivit Hofer jusqu’à la prison et, quand il fut sûr qu’il était bel et bien cadenassé, revint seulement trouver Salbris.
« Y a du bon ! déclara-t-il ; le gars est à l’ombre !
— Mais, dit Roland, comment avez-vous su qu’il portait de l’opium sur lui ? »
Troussequin eut un gros sourire.
« Pas malin ! C’est moi qui l’y ai mis ! »
Et il raconta le larcin fait à Laï-Tou pour en passer le produit compromettant dans la poche du gêneur.
Roland eut pour le Parigot une chaude poignée de main.
« Un vrai service que vous nous rendez, mon garçon ! Hervé n’avait pas tort de vous présenter en homme de ressources.
— Bah ! répliqua l’ordonnance, l’idée m’est venue de mettre ce brave Laï-Tou à l’abri des lois de son pays ; l’Allemand payera pour lui. Mais notre pauvre Chinois, va-t-il regretter sa drogue !… Peuh !… pour le consoler, je lui prêterai mon caporal et ma pipe ! »
Une importante nouvelle accueillit Salbris dès son