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lagea de la substance interdite. Il vint ensuite rôder sur le pont.

Canton était en vue. Les passagers s’affairaient. Dans le remous, Troussequin frôla Hermann Hofer. Le tour était joué.

« De l’opium !… Votre cas est bon. »

Il passa alors derrière Salbris et lui souffla :

« Faites arrêter l’Allemand. Il a sur lui de l’opium. »

Roland tressaillit de joie. Vu la prohibition sévère, la découverte de la drogue sur lui occasionnerait évidemment de sérieux ennuis au délinquant. Il ne s’en tirerait