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IV
L’AGRESSION

Dans la grande salle à manger du club, fleurie de gerbes merveilleuses, étincelante de lumières que multipliaient les facettes des cristaux et le poli de la vaisselle d’argent, le président, la coupe en main, portait son toast aux deux aviateurs, Salbris assis à sa droite, Le Penven à sa gauche, et, après avoir loué le génie de l’inventeur, célébrait la crânerie des deux amis, qui avaient émerveillé les spectateurs de leur superbe envolée.

Devant lui s’amoncelaient les télégrammes de félicitations qui, déjà, arrivaient de toutes parts. Le président en citait les phrases les plus élogieuses et les signatures les plus marquantes. L’un d’eux émanait du directeur général des douanes chinoises et apportait à son jeune subordonné le témoignage de l’estime de son chef.

Mais une autre dépêche, adressée, celle-ci, au président du club, lui fut présentée par un valet. L’orateur