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tage ou d’un caprice chez le moteur, pour prêter flanc aux sarcasmes sournoisement tenus en réserve par l’envie anglaise ou allemande, que initiative d’un Francais suffisait à fomenter. Roland savait qu’un insuccès de sa part ferait chez ces gens-la trop d’heureux ; aussi se promettait-il de surveiller attentivement l’appareillage et de ne se lancer dans les airs qu’après vérification minutieuse de tous les organes.

« Tu m’emmènes, dis ? »

Derrière les deux amis marchait fièrement Gilles Troussequin, dit « Y-a-du-bon », Parigot de la rue Mouffetard, ordonnance du jeune capitaine. À la suite du renga-