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simplement. Je suis donc en position de fonder un foyer en assurant à ma femme, non la fortune, mais une honorable aisance, et je l’aime assez pour espérer lui donner le bonheur. »
Le soir, c’étaient de longues veillées sur le pont, dans une intimité familiale.
Sauzède avait écouté en silence, un peu surpris d’abord, mais sans raideur. Le caractère droit de Salbris lui plaisait, et sa valeur intellectuelle lui était connue. Il ne doutait pas qu’un tel homme ne répondit aux desiderata qu’il pouvait réclamer de celui auquel il donnerait sa fille. Toutefois la pensée de la séparation, au moment