L’arrivée prestigieuse de Salbris et du capitaine Le Penven, l’entrée héroï-comique du Parigot, de sa troupe et de son captif, avaient eu une heureuse influence sur la garnison, et le colonel Sauzède le constatait avec joie. Les défenseurs ne se jugeaient plus isolés du monde et abandonnés à leur mauvaise fortune depuis que leur était prouvée la possibilité de pénétrer du dehors jusqu’à eux. Un nouveau fait allait encore raviver l’espérance.
Le sapeur du génie commis à la surveillance du récepteur Cerebotani, le lendemain, entendit la sonnerie d’appel et vit l’aiguille se mouvoir autour du cadran. Il releva les lettres indiquées, tandis qu’en toute hâte un planton courait avertir le capitaine Le Penven.
Hervé arriva en coup de vent ; mais dès le premier regard jeté sur le papier du sapeur, il ne déchiffra que des lettres sans suite qui ne semblaient former aucun