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Un cri lui était monté à la gorge ; il y demeura, étranglé par la poigne qui lui serrait le cou. En même temps Pi-Tou-Lai lui enveloppait la tête d’un épais bâillon. Le Pavillon-Noir alors refusa d’avancer et se coucha sur le sol. La pointe d’un coupe-coupe le larda et le força de se remettre docilement en route.

Au vol, une main de fer l’étreignit et le froid d’un canon de revolver glaça sa tempe.

Alors un nœud coulant lui fut passé autour du cou.

« Marche ! ordonna Je jeune Chinois, la moindre résistance t’étrangle. »