toi. Je ne pense pas que les Chinois de Long-Tchéou aient vu, dans ton intervention, celle d’un homme. L’apparition de ton météore, l’enlèvement de celui qu’ils traquaient ont dû paraître, à leur esprit superstitieux et ignorant de la science nouvelle, un prodige surnaturel, une manifestation des dieux ou des esprits. Pour la première fois, à travers la nuit, s’est montré à leurs yeux un monstre volant, aux souffles rauques, dardant une insoutenable lumière. Mais agissons comme si leurs soupçons étaient éveillés. Nous partirons donc dès la première lueur du matin.
— Et nous marcherons plus au frais, conclut le Parigot. Mais si le réveil est avancé, m’est avis de ne pas tarder davantage à sonner l’extinction des feux. Je pioncerai de bon cœur. »