Page:Geoffroy - Napoléon et la conquête du monde, 1836.djvu/481

Cette page a été validée par deux contributeurs.

plus grecque ou gothique, mais française et universelle.

Tout devenait grand dans ce grand siècle.

Un jour que le roi de Suisse, Lucien Napoléon, rappelait à l’empereur le siècle de Léon X, en ajoutant qu’une pareille réunion de génies était impossible, l’empereur lui demanda huit jours pour répondre.

À huit jours de là, étaient réunis dans les salons du Louvre : Chateaubriand, Walter Scott, Lamartine, Beethoven, Byron, Manzoni, Niébühr, Goëthe, Geoffroy Saint-Hilaire, Mme de Staël, Béranger, Courier, Thiers, de Maistre, Villemain, Victor Hugo, Brown, Volta, La Mennais, Cuvier, Canova, Ingres, Thomas Moore, Kant, Berzélius, Poisson, David le sculpteur, David le peintre, Champollion, Thénard, Dupin, Delambre, Gérard, Brougham, Lawrence, Chaptal, James Watt, Rossini, Jenner, Herschell, Hauy, Paësiello, Humboldt, Thorwalsden, Fourier, Royer-Collard, Thierry, Guizot, Ampère, Laplace, et d’autres grandes intelligences de l’univers.

— « Voilà mon siècle, » dit-il en montrant cette réunion.