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manité un seul homme, et ayant réuni à cet effet un conseil des plus grands philosophes et mathématiciens de la terre, il leur soumit ce problême :

Pourrait-on par des alliances, mathématiquement combinées, entre les diverses races des hommes, arriver à la suite de quelques générations à une unité de race et de couleur, et à quelle époque cette transformation complète de l’humanité pourrait-elle être effectuée ?

À une question aussi inattendue, les savants ne savaient que répondre, tant leur stupéfaction était grande ; cependant, remis un peu de leur surprise, ils établirent que sept générations suffiraient à cette refonte de l’humanité, mais ils ajoutaient en même temps que ces formules mathématiques justifiées sur le papier par les calculs étaient cependant inexécutables.

Et Napoléon renonça avec quelque regret à cette singulière prétention.