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et restaient sous la souveraineté directe de l’empereur.

Toutes les dettes publiques furent réunies en une seule ; l’empereur résolut de les éteindre ; et, grâce à une législation puissante, à des contributions extraordinaires et à la libéralité impériale, en peu d’années elles furent amorties, puis éteintes.

Les contributions indirectes et directes, établies avec uniformité, furent adoucies.

L’organisation militaire eut quelque chose de particulier, toutes les forces résidèrent dans la main de l’empereur, et chaque royaume eut un maréchal ou un général français commandant au nom de l’empereur.

On peut même dire que les forces militaires furent anéanties dans les royaumes feudataires, tant elles furent réduites. Des gardes nationales suppléaient les soldats dans le maintien de l’ordre intérieur.

L’empereur conserva cependant son immense armée.

Il en fut de même de la marine, innombrable dans l’empire français, restreinte dans les autres royaumes.

Le système diplomatique n’était plus qu’une fiction et qu’une cérémonie. Napoléon avait des