Page:Geoffroy - Napoléon et la conquête du monde, 1836.djvu/407

Cette page a été validée par deux contributeurs.

vaient, intacts et merveilleusement conservés, les manuscrits de ces grands auteurs de l’antiquité, crus perdus pour toujours, et sans espoir de les retrouver jamais. Parmi les découvertes les plus importantes on compte en première ligne celle des poèmes d’Orphée et des comédies de Ménandre, les histoires de Sanchoniaton et de Trogue-Pompée, l’histoire de Salluste, et la collection complète des poèmes de Varius, ami de Virgile.

Après cette découverte, et après avoir fait réparer quelques-uns des aquéducs de cette ville et surtout l’aquéduc de Justinien, presque entièrement ruiné, l’empereur quitta Constantinople, au mois d’avril 1827, et, suivant la route militaire, revint avec rapidité à Paris, qu’il ne fit que traverser, pour aller à Londres et de là à Amsterdam. Ces deux villes n’avaient rien perdu de leur grandeur, mais elles n’offrirent rien de nouveau à ses regards et à sa politique.

Napoléon était de retour de cette grande visite faite à ses capitales au mois de juin de la même année 1827.