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CHAPITRE VI.

DESTRUCTION DU MAHOMÉTISME.



Le soir même de la bataille, avant que l’armée eût pris du repos, l’empereur entra avec une grande pompe triomphale dans Jérusalem ; il était à la tête des rois et des généraux de son armée, un cortège immense l’accompagnait, dans lequel se confondaient, au milieu des militaires, le peuple, les prêtres et les religieux des couvents ; la ville, soudainement illuminée, retentissait des clameurs de victoire, des chants religieux, des cris de vengeance assouvie, des sons continuels et redoublés des cloches ; des feux étaient allumés sur les montagnes environnantes. Au milieu de ces témoignages et des acclamations Napoléon s’avança vers le saint sépulcre, où le clergé du couvent le reçut en chantant un Te Deum en action de grâces. Après