mon avenir !… Après un moment de silence, elle se leva et se remit en marche. Elle rentra dans le palais et monta l’escalier ; bientôt elle fut à la porte de M. de Melun ; là, ses genoux tremblans fléchirent, elle s’appuya contre le mur… Allons, dit-elle, connoissons mon sort !… Elle cherche la clef pour ouvrir la porte, mais en vain… Elle n’ose frapper… Elle écoute… Un silence profond régnoit dans tout le corridor ; ce silence l’effraya… Hélas ! du bruit et du mouvement l’eussent épouvantée de même !… Elle resta plus d’une demi-heure, collée sur cette porte ; enfin le grand jour l’obligea à se retirer… Elle rentra chez elle, s’assit dans un fauteuil, en attendant que ses femmes fussent éveillées… À sept heures elle entend marcher, ouvrir une porte, elle sort en tressaillant d’une douloureuse rêverie… Elle se lève avec agitation… Une femme-de-chambre, avec un air consterné, entre, et lui dit que le valet-de-chambre de M. de Melun demande à lui parler… Mademoiselle de Clermont frémit, et ne répond que par
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Mlle DE CLERMONT.