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lettres qui demandoient sa présence à Paris, prit congé de lui, et s’arracha de Chantilly, avec autant de peine que de courage. Son départ acheva d’éclairer mademoiselle de Clermont sur le sentiment qui la dominoit. Livrée à l’ennui, aux regrets, à ce vide affreux qu’on éprouve loin du seul objet qui peut intéresser, elle n’avoit qu’une consolation, l’espoir de son retour, et qu’un plaisir, celui de guetter à sa fenêtre toutes les voitures qui arrivoient dans la cour. Lorsqu’elle étoit dans le salon, elle entendoit