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n’est pas celle d’un courtisan ; mais elle est bien triste, ajouta-t-elle en soupirant. Cet entretien fut interrompu par un homme d’un certain âge, d’un extérieur noble et respectable, qui s’approcha de mademoiselle de Clermont pour lui présenter un placet. Cette princesse étoit naturellement affable ; d’ailleurs la présence de monsieur de Melun ajoutoit infiniment à sa bonté. L’inconnu fut accueilli avec tant de bienveillance qu’il entra dans quelques détails. Sa demande étoit parfaitement fondée ; c’étoit une