Page:Geffroy – Hermine Gilquin, 1907.djvu/55

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


IX


Elle ne savait pas tout encore du personnage auquel elle avait lié son sort. Mais elle n’eut pas longtemps à attendre : François Jarry, qui s’était affirmé si vite hargneux et brutal, se révéla bientôt, par surcroît, buveur et coureur. Ses dimanches se passaient au cabaret, où le vin et l’eau-de-vie faisaient flamber ses colères. Au logis il vécut sans gêne, en parfait goujat. Les servantes qui voulaient garder leur place devaient accepter les honteuses conditions du nouveau maître, qui, entre les quatre