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un devin, ne pouvait pas soupçonner qu’elle avait l’intention, le lendemain, d’aller trouver Me  Philipon, le notaire, pour se libérer d’un martyre qui finirait par avoir raison d’elle.

Peut-être Zélie avait-elle été contrainte de dire qu’Hermine avait eu un entretien avec M. le curé, et François Jarry était capable d’être parti se renseigner au presbytère, avec toute l’adresse qui était en son cerveau pervers. C’était probablement cette visite d’Hermine au prêtre qui avait valu à Zélie des menaces et des coups, et si elle avait fini par avouer, du moins, elle avait résisté aux premières injonctions brutales.

Qu’il y eût cela ou autre chose, et si anxieuse et si effrayée qu’elle pût être, Hermine éprouvait une certaine satisfaction du revirement qui paraissait s’opérer, elle ne savait comment, dans l’esprit de Zélie. Le fond de cette petite nature n’était-il donc pas