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jour même. Elle écrivit donc à Me  Philipon, en même temps qu’à ses anciennes amies de pension, et la petite Zélie, qui se montrait hypocritement empressée, avec la nuance d’émotion qui changea un instant les allures de tout le personnel de la ferme, fut chargée de mettre ces lettres à la poste.

Hermine ne vit à l’enterrement, parmi les paysans du voisinage, aucune des personnes qu’elle avait prévenues, et elle ne reçut, les jours qui suivirent, aucune réponse à ses billets de faire-part.

Elle interrogea la petite Zélie qui lui répondit sans broncher qu’elle avait bien mis à la boîte aux lettres tout ce qui lui avait été confié. Hermine dut se contenter de cette réponse, tout en voyant clairement le mensonge dans les yeux et sur les lèvres de l’enfant.

Elle commença dès lors à soupçonner quelque manigance de Jarry, et se promit