Page:Geffroy – Hermine Gilquin, 1907.djvu/151

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


XXVIII


Ce jour-là, Hermine avait fui sous le poing levé de François Jarry, et elle était restée dehors toute la nuit.

C’était une courte nuit d’été bleue et claire. Hermine s’assit, comme elle l’avait fait souvent, contre une meule, au milieu d’un champ fauché. Après avoir regardé les dernières étoiles scintillantes, elle sentit au matin ses paupières s’appesantir malgré elle. Son cœur angoissé commençait à se calmer sous l’effet du bienfaisant sommeil, quand elle entendit un froissement du foin,