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frapper une seconde fois. Décidément, elle repartirait.

Elle quitta le seuil, ne sachant plus si elle était heureuse ou non de n’avoir pas vu la grand’mère de Jean.

Quand elle eut posé le pied sur le sol caillouteux de la ruelle, elle resta encore à la même place, hésitante, pendant quelques secondes, se demandant s’il fallait rester ou partir. Elle vit alors, à l’angle des deux chemins, la femme qui l’avait renseignée et qui l’attendait avec curiosité.

— Y a donc personne chez Olympe ?… sa porte est donc fermée ? — demanda la paysanne.

— Je ne sais pas, — répondit un peu craintivement Hermine, — j’ai frappé, et personne ne m’a répondu.

— Faut pas frapper… elle a l’oreille dure… faut entrer… la porte doit être ouverte…

Et tout en disant ces mots, la femme fit les