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Mais maintenant les robes de satin dorment dans des coffres d’ébène et les ornements de jade sont immobiles ; on ne voit plus entrer dans le pavillon que les vapeurs bleues du matin et la pluie qui pleure le soir.
Les nuages roulent dans le ciel, noircissant l’eau limpide ; car le roi est parti. Ainsi la lune traverse le ciel et disparaît.
Et les automnes se suivent tristement. Où donc le roi est-il allé ? Autrefois il admirait le fleuve ; l’eau vibrante n’a pas gardé le reflet de ses yeux, et lui, maintenant, garde-t-il le souvenir du fleuve ?